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L’école Notre-Dame du Sacré Cœur propose un enseignement bilingue à partir de la petite section et jusqu’au CM2. C’est une filière dynamique et bien implantée au sein de l’établissement depuis 11 ans. Les classes bilingues mettent en œuvre un bilinguisme précoce, favorisé par la pratique quotidienne des 2 langues comme outil de communication et des apprentissages. Pour rendre son usage progressivement naturel, le breton n’est pas enseigné comme une matière isolée, mais de manière transversale car il est utilisé dans toutes les matières. On n’étudie pas le breton, mais en breton. Les programmes sont les mêmes que dans les autres classes.

 
Trois classes dans la filière bilingue Breton:
– Petite, Moyenne et Grande Section avec Magali Morvan- PS-MS-GS-Bi
– Cours Préparatoire et Cours élémentaire 1 avec Laetitia Paris – CP-CE1-Bi
– Cours Elémentaire 2 et Cours Moyen avec Jean-Nicolas Solignac-Mazet – CE2-CM-Bi
 
En Bretagne, le breton est la seconde langue la plus parlée après le français. Elle est présente naturellement dans notre quotidien, noms de lieux, de personnes, les radios… La langue bretonne relie un enfant à l’histoire, à la culture et aux valeurs du territoire où il grandit. Si l’enseignement du breton contribue à développer la confiance et l’estime de soi, il renforce également certaines capacités intellectuelles : les études menées montrent qu’apprendre le breton dès l’enfance facilite l’apprentissage d’autres langues, favorisant ainsi le multilinguisme. Les élèves scolarisées en classe bilingue bénéficient de l’apprentissage de l’anglais comme dans toutes les autres classes.
Ces classes sont ouvertes à tous. La connaissance du breton par les parents n’est pas nécessaire. La majorité des parents faisant le choix des classes bilingues pour leurs enfants ne parlent pas breton.
 
Apprendre le breton, quels sont les avantages ?
Un enfant construit sa faculté de langage de 0 à 7 ans. C’est dans cette période que l’enfant développe son oreille et sa capacité à articuler des sons. Les différences linguistiques entre le français et le breton diversifient ainsi l’inventaire phonétique et grammatical de l’enfant. Entendre plusieurs langues est source d’enrichissement et d’épanouissement. Le bilinguisme précoce a des avantages : une ouverture et une richesse multiculturelle dès le plus jeune âge, une meilleure compréhension de son environnement et une facilité d’apprentissage des langues. En effet, la gymnastique qu’entraîne l’apprentissage de 2 langues permet à l’enfant de développer ses capacités linguistiques.Plus on est jeune, plus l’apprentissage des langues se fait rapidement et plus cela sera fécond pour l’apprentissage d’autres langues. En effet, le cerveau de l’enfant possède dès la naissance, la capacité de discriminer un grand nombre de sons. Or, si cette capacité n’est pas entretenue, cas du monolinguisme, celle-ci se réduit à la seule langue entendue et réduit les capacités d’apprentissage d’autres langues.
Le bilinguisme scolaire prépare l’enfant à la maîtrise de plusieurs langues et son adaptation à une Europe plurilingue. Il donne à l’enfant les racines et les repères nécessaires à son épanouissement. Le bilinguisme scolaire développe les compétences de communication, il agit sur les mécanismes du langage en général, sur les méthodes d’apprentissage et permet une plus grande ouverture culturelle.
 
Mais deux langues si jeune, n’est-ce pas trop pour mon enfant ?
Un des préjugés que l’on retrouve assez fréquemment consiste à dire que l’apprentissage précoce des langues surchargerait l’enfant au point qu’il finirait par mélanger ou qu’une langue empêcherait le bon apprentissage de l’autre.
Or, le bilinguisme scolaire est répandu dans de nombreuses régions ou pays (Pays de Galles, Pays Basque, Québec,…) et il est prouvé scientifiquement que l’apprentissage précoce d’une seconde langue consolide les acquisitions dans la première langue.
Aujourd’hui, plus encore, que ces expériences fructueuses, les progrès de la neurologie et de l’imagerie médicale démontrent que le bilinguisme précoce loin d’embrouiller les esprits favorise bien au contraire l’épanouissement et la construction personnelle.
 
Et pourquoi pas l’anglais plutôt que le breton ?
D’abord bien sûr parce que l’on est en Bretagne, que le breton est une langue à part entière, qui fait partie du patrimoine de l’humanité, et qu’il est de notre responsabilité d’agir pour qu’elle puisse continuer à s’épanouir en étant transmise aux générations futures. Mais aussi parce que les linguistes ont démontré que le bilinguisme ne peut fonctionner que s’il s’enracine dans le vécu des enfants. Il faut partir des langues proches du cœur. Une fois acquis les réflexes de passage naturel d’une langue à l’autre, l’enfant pourra beaucoup plus facilement apprendre d’autres langues car plus on connaît de langues, plus il est possible d’en apprendre de nouvelles. Par exemple le système phonologique du breton comporte des sons différents du français. Les enfants pourront donc apprendre à prononcer en breton des sons qui n’existent pas en français et qu’ils vont retrouver dans d’autres langues comme l’allemand, l’anglais ou l’espagnol.
Enfin, le “tout anglais” ne va pas dans le sens du multilinguisme qui est une richesse en Europe et tout particulièrement en France.
 
Une initiation a l’anglais est également proposée à partir de la PS, comme dans la filière monolingue.
 
Faut-il parler le breton pour inscrire son enfant en filière bilingue ?
En réalité, aujourd’hui la très grande majorité des parents dont les enfants fréquentent les filières bilingues ne parlent pas breton. Les enfants deviennent facilement bilingues même si à la maison on ne parle qu’une langue.
 
Comment vais-je faire pour suivre son travail à la maison ?
Il est surtout important que vous lui fassiez confiance et que vous lui apportiez votre soutien. Il développera une autonomie dans son travail personnel. Vous pourrez aussi reprendre les cours avec lui, lui demander de raconter ce qu’il a compris, utiliser aussi des supports présents à la maison (livres, internet,…). S’intéresser à ce qu’il fait et à la singularité de parler une langue différente valorise l’enfant.